Depuis l'aube des temps, il existe sur Terre une multitude de créatures invisibles aux yeux de la plupart des Hommes. Elles constitue un monde parallèle, comme entrelacé au nôtre. Bien que ce monde n'ait été exploré que par une poignée de chanceux, il ne vous est pourtant pas inconnu. Les récits de ces expériences traversent les âges au travers des mythologies, des contes et des légendes des quatre coins de la planète.

Ainsi, qui n'a jamais entendu parlé des sirènes, des lutins, des gnomes, des dragons ou des leprechauns ? Vraies "stars" du monde des esprits, ce ne sont pourtant pas les seules créatures qui peuplent nos campagnes et nos villes, elles sont simplement moins timides, ou plus visibles, parfois aussi plus aptes à entrer en relation avec les humains. mais elles sont loin de composer l'entièreté de cet univers intangible... au contraire ! Il ne se passe pas une journée sans que je n'aperçoive un esprit inconnu au détour d'un chemin. Nos forêts, nos cours d'eau, nos rues et nos maisons grouillent de vie jusque dans les moindres recoins.

Cette fois, j'ai choisi de mettre à l'honneur d'étranges petits êtres que je croise de plus en plus à l'entrée de cet hiver. Ils se cachent généralement sous les tas de bois morts, dans les arbres creux, mais aussi sous les maisons, dans les caves. Ils ne s'aventurent que très rarement hors de leurs abris et fuient la lumières comme la peste. Peut-être les avez-vous vous même croisé au détour d'une ballade : en fixant votre attention sur un recoin sombre, avez-vous vu apparaître ces deux petits points rouges caractéristiques durant quelques secondes ?

Ce sont eux, les « Umbrae », leur présence s'amplifie pendant l'hiver. Leur corps est d'ombre, c'est ce qui leur a valu leur nom, mais aussi ce qui les rend si difficiles à repérer : seuls leurs yeux lumineux peuvent nous permettre de les distinguer. Il sont cependant parfois amenés à sortir pour se nourrir, ils volettent alors entre les ombres, de nuit ou par temps très couvert. En ces occasions ils cachent leurs visages derrière des masques de fortunes faits de petits crânes d.animaux ou d'assemblages d'ossements divers. Je n'ai pas encore eu la chance de comprendre les raisons de cette pratique ni même d'en observer à visage découvert mais je ne désespère pas, j'ai tout l'hiver pour faire connaissance avec vous, Chers "Umbrae" !

Si vous en croisez vous aussi,
n'hésitez pas à les observer et à venir partager vos découvertes avec moi !

En attendant, je vous souhaite une agréable fin d'automne, à tout bientôt !

Aither